

« Je ne suis attirée que par des bad boys »
Je vous écris ces quelques lignes car j’ai remarqué que souvent revenait cette problématique auprès des femmes que j’accompagne : « Je ne suis attirée que par des bad boys ». Dans ce genre de situation, la femme se sent impuissante face à une attirance incontrôlable envers quelqu’un qu’elle sait pourtant (avec sa tête) ne pas être pour elle. Il y a un conflit intérieur entre l’élan de son corps et son mental.
Accueillir et non rejeter
Il en est en fait de même pour toutes les choses non rationnelles que l’on souhaite faire (manger encore du chocolat, des biscuits, …!) et que pourtant notre mental nous interdit. Lorsque vous rejetez cette partie de vous qui souhaite « fauter », et bien, elle grossit : Elle veut prendre toute la place, et veut s’imposer, veut gagner. Pourquoi ? Parce qu’elle a une intention positive pour vous, parce qu’elle a un message à faire passer, parce qu’elle a besoin de s’exprimer. En le rejetant, en refusant et repoussant cet élan envers le bad boy, c’est un moyen de faire grossir cette envie et de lui accorder plus d’attention que ce que l’on ne le pense. La première chose à faire déjà est donc de reconnaître cette attirance et quelque part de l’accueillir en toute bienveillance. Vous faites de votre mieux !
L’enfant en vous
Ensuite, il s’agit de se connecter avec l’enfant intérieur, l’enfant en nous et regarder si cet enfant a vécu dans un contexte et dans des situations de manque. Si c’est le cas, l’enfant en nous va vouloir recréer la « fascination du manque », c’est à dire qu’il va inconsciemment recréer des situations similaires pour vérifier, pour retrouver les sensations qu’il avait quand il était enfant et ainsi être dans l’attente de l’autre.
Un exemple, si l’enfant grandit dans le manque de narcissisation d’un parent et donc dans le manque d’un parent, l’adulte va avoir tendance à revivre des situations où l’autre va ne pas porter attention à lui. C’est dans ce cas qu’une femme va rencontrer « un bad boys » qui est à ses yeux quelqu’un dans l’indifférence, dans l’égoïsme, dans la distance qui sera la « bonne » personne pour recréer ce manque.
Vous avez le choix
Si vous avez l’élan pour quelqu’un que vous savez ne pas partager vos valeurs de respect, de partage, de considération, tout d’abord, je vous invite donc à accueillir cet élan. La bonne nouvelle aujourd’hui c’est que vous êtes adulte et donc vous avez le choix de séparer le « je ressens cet élan » et le « je dois en faire quelque chose ». Souvent les personnes que j’accompagne pensent que parce qu’elles ont cet élan, elles doivent en faire quelque chose, « elles doivent y aller » ! Non ! Juste l’accueillir, juste reconnaître qu’il est là et en même ne pas en faire forcément quelque chose ! Vous avez le choix et la capacité aujourd’hui d’écouter le besoin qui se cache derrière cet élan là. Avez-vous besoin d’attention en ce moment ? Manquez-vous de reconnaissance ? Vous ennuyez-vous dans votre vie ? La vie veut certainement mettre en lumière un besoin que vous avez…Certainement un besoin lié à l’affectif. La solution se trouve en vous et non en l’autre.